Helminthosporiose mouchetée
Bipolaris zeicola

Fréquence

(Forme sexuée : Cochiobolus carbonum)
Maladie spectaculaire mais sans incidence notable sur la production.
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Titre : Helminthosporiose mouchetée Description : Transmise essentiellement par la semence, l'helminthosporiose mouchetée n'est présente que sur des plantes isolées. |
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Titre : Helminthosporiose mouchetée Description : Les taches blanches de l'helminthosporiose mouchetée peuvent se développer sur la tige. |
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Titre : Helminthosporiose mouchetée Description : L'helminthosporiose mouchetée peut aussi être présente sur les spathes. |

Symptômes
Les symptômes d’helminthosporiose mouchetée apparaissent sur certaines plantes au cours de l’été, plus souvent après la floraison :
- Tout le feuillage est atteint de taches, plus ou moins arrondies, de couleur crème,
- Les gaines et les spathes peuvent également être touchées,
- Ces nécroses se rejoignent pour donner l’aspect moucheté classique de cette maladie,
- L’épi peut noircir lorsque les taches sur les spathes se rejoignent, indice d’une forte attaque,
- Souvent les pieds attaqués sont isolés dans la parcelle.
Causes
La maladie est due à Bipolaris zeicola, champignon dont 5 races distinctes sont connues dans le monde, mais sans information aujourd’hui sur leur occurrence en France. Celle(s) observée(s) sur le territoire semble(nt) se transmettre majoritairement par la semence, même si le champignon est capable de se maintenir sur les résidus de la culture précédente (maïs).
Par temps humide et températures élevées, le champignon fructifie au sein des nécroses (conidiophores porteurs de conidies), donnant un aspect noirâtre aux nécroses. Cependant, la sporulation de Bipolaris zeicola est nettement plus faible que celle d’Exserohilum turcicum, limitant fortement le développement de la maladie en culture.
Ne pas confondre
Kabatiellose | Le centre de la tache est clair, avec un pourtour brun, entouré d’un halo chlorotique |
Début attaque de rouille | Les pustules évoluent vers une couleur marron foncé, puis noir |
Confusions possibles
A priori aucune, vue la répartition aléatoire sur le terrain. Les symptômes sur plantes pourraient néanmoins faire penser à une attaque de kabatiellose, voire de rouille avant apparition des pustules.

Situations à risque
La maladie a toujours été présente de manière épisodique, plus remarquée certaines années que d’autres. Elle se maintient sur les débris de culture et, étant capable d’attaquer les épis, se transmet par les semences et ne touche donc majoritairement que des pieds isolés, laissant les plantes voisines indemnes.
Cette maladie anecdotique peut-être favorisée par :
- Des semences contaminées,
- La présence de résidus de maïs précédemment contaminés,
- Un climat chaud et humide.
Evolution, incidence sur la production
Ces symptômes parfois impressionnants ne concernent que des pieds isolés. Dans les cas extrêmes de ces dernières années (variété sensible, conditions favorables à la maladie), on a pu dénombrer jusqu’à 1 % de pieds atteints, ce qui se voit bien, mais reste sans incidence sur le rendement.

Méthodes de lutte
Solutions préventives
Aucune.
Solutions curatives
L’enfouissement des résidus de la culture permet en partie d’éviter les contaminations.